dimanche 30 avril 2006

Lisa

Il faut que je vous parle d'une femme.
Elle est belle, brune, les cheveux longs, et très intelligente.
Elle fait partie d'une de mes conquetes. Oh attention, j'en ai pas eu des tonnes.
Mais des comme ca, ca s'oublie pas.

Je vous ferais grace de notre rencontre, bien que, la premiere fois que je l'ai vue, c'est sortant en courant d'un pub, et je pourrais vous dire, ce genre de moments la, on les oublie pas.

On est resté un an ensemble. Avec beaucoup de hauts en fait. On s'entendait à merveille. Je lui faisais la cuisine, elle faisait le lit.
J'adorais passer mes mains dans ses longs cheveux. Tiens, je fais peut etre une faute sur cheveux. Tant pis. Elle etait douce. Jamais un mot plus haut que l'autre. La quintessence meme de la feminité.
On s'endormait toujours de la meme facon : j'allongeais mon bras, elle se blotissait dessus, et nous nous serrions pour une nuit supplementaire de delices (je ne ronflais pas encore à l'epoque).
Elle etait vegetarienne. Moi qui adore la viande, on aurait pu dire que c'etait mal tombé. Mais elle adorait mes pates.
Ma mere et elle s'entendaient à merveille. Ma mere lui parlait de son boulot, elle de sa fac de psycho, et ca se passait tres bien.

Mais elle est partie.

Tous mes potes en etaient fous. Ils defilaient à la maison essayant de lui attirer quelques faveurs, un sourire, pourquoi pas une promesse ? Mais elle restait mienne.
Nous faisions l'amour 4 à 7 fois par jours. C'etait une entente parfaite et mutuelle à ce niveau. Chacun savait ce qui faisait vibrer l'autre.

Mais elle est partie.

Mais, apres 7 à 8 mois, après avoir rencontré ses parents, je me suis mis à boire de plus en plus. Bon, avec ses parents, on s'eclatait genre 5-6 bouteilles de rouge par soirs.
Et puis je supportais cet alcool de moins en moins, je commencais à m'egarer, je disais de la merde... j'avais 20 ans.

Et un beau jour, elle me demande de ne plus boire.
Un autre jour, je bois l'apres midi, je vais chez un ami, precisement le mec de sa meilleure amie. Et le soir meme, il lui dit que j'ai bu.
Je l'ai au telephone, elle m'en parle, encore sous l'effet, mon sang ne fait qu'un tour.
J'etais chez un ami. Je rebois un coup, et les appelle tous. "Eh les mecs, un gars a balancé à ma nana que je tise ! Vnez on va le peter !!!"

Nous voila partis, a quatre, en voiture.
Chassé dans la porte. Volée de chaises.
Droite dans la gueule.

Je venais de sceller mon destin. Elle ne reviendra plus.

Aucun commentaire: